Tournevis & sortilèges : les outils dans mon tiroir
Ou comment il ne s'agira jamais d'un atelier pour libérer votre créativité.
Je ne comprends pas le concept des ateliers qui promettent de libérer sa créativité. Ceux qui titrent “Comment trouver l’inspiration ?”, pour proposer de s’asseoir à une terrasse de café et écouter les conversations.
Si vous voulez écrire, regardez ce texte :
Il s’agit d’un de mes vieux carnets précieusement gardé pour me souvenir de ceci : écrire ne requiert ni talent, ni don inné. Connaissez-vous l’histoire de Tony Cicoria ? En 1994, Tony Cicoria est chirurgien orthopédiste. Alors qu’il se trouve dans une cabine téléphonique, il est frappé par la foudre. Une infirmière en soins intensifs (qui attendait pour passer un appel) parvient alors à le réanimer. Peu à peu, malgré des soucis de mémoire et de maux de tête, il parvient à retrouver une vie normale. Mais très vite lui vient une obsession : écouter de la musique classique.
Chaque jour, il se lève aux aurores pour écouter du Chopin avant de partir au travail, et arpente les disquaires dès qu’il quitte l’hôpital en fin de journée. Quelques mois plus tard, il achète un piano, et consacre tout son temps libre (ou plutôt toutes ses nuits) à apprendre à jouer. Il est aujourd’hui un pianiste reconnu.
Souvent dépeint à tort comme “cet homme devenu un génie du piano grâce à la foudre”, Tony Cicoria explique en réalité que la maîtrise d’un art (ou de n’importe quel autre domaine) s’acquiert grâce à deux éléments : un désir insatiable d’apprendre, et beaucoup de travail.
Ces quelques phrases jetées dans mon carnet en 2006 sont nulles, mais aujourd’hui je peux dire pourquoi. Voici ce qui m’a aidé à m’améliorer.
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